Des lettres, des lettres et encore des lettres (ft. Nérissa Arcand)

Alan avait promit à Nérissa de lui écrire au moins 2 fois par semaine durant les vacances. Trois jours après le début des vacances, il prit un parchemin, sa plus belle plume, et lui écrit une lettre.

"Ma chère Nérissa,

Je t'écris pour te dire que tu me manques déjà. Je suis bien arrivé à St Petersbourg chez ma tante. Victoria et tout les autres te passent le bonjour. On est arrivée tard dans la nuit, le lendemain, je suis aller seul avec Victoria dans un magasin très étrange, ta meilleure amie s'est même fait dragué par le vendeur, un vieux Moldu qui puait la clope. Puis on a mangé dans un restaurant italien, oui, en Russie. Ensuite on a flânait dans la ville puis le soir on a rejoint James et Helena sur la plage. Là bas on a trop fait les cons, on a volé des chouchous - une friandise Moldu exquise. Le moldu nous a pourchassé, tout en nous insultant, mais par chance on courait bien plus vite que lui et on l'a dépassés en un rien de temps ! C'était énorme.
Sinon, pour tout te dire, je ne sais pas ce qui se passe entre James et Helena, ils sont étonnamment très proches. Je sais que James a un petit béguin pour elle, mais je supplie Merlin pour que ce ne soit pas réciproque. C'est un véritable pervers, tu ne peux pas imaginer. Il s'est d'ailleurs soudain trouvé une certaine passion pour les prostituées Russes, c'est presque pathétique. Il m'est de plus en plus difficile de le supporter depuis qu'on est arriver.
Pour changer de sujet, hier on a fait un tour dans un de ces bus Moldu qui font le tour de la ville et où on voit les différents monuments. C'était vraiment génial, il n'y avait presque personne dans le bus. Et on a du en changer qu'une fois, contrairement aux Londoniens on doit changer au moins 3-4 fois. Enfin bref, et là dans le bus, James et Helena n'arrêtaient pas de se regarder, gênés, ils étaient plus proches mais plus gênés... Tu peux pas savoir comment ça me met en rogne. Bon, j'arrête avec ces deux là, on est pas là pour parler d'eux !
Aujourd'hui, on ne sait pas encore ce qu'on va faire, je pense que Tata Ursu veut nous présenter à de la famille. Je déteste voir ma famille russe, car à chaque fois je dois les embrasser sur la bouche, étant anglais, c'est pas du tout normal pour moi tu comprends... Je te vois bien en train de te moquer de moi derrière ton parchemin...

Comment se passe tes vacances à toi ? Je t'embrasse, tu me manques, ton Alan qui t'aime."

Il relu son parchemin, une envie de le jeter et d'enlever la partie sur James et Helena lui prit, mais il abandonna au dernier moment. Il roula son parchemin, l'attacha à l'aide d'un fin fil bordeaux aux contours or. Il siffla, et la chouette de Victoria accouru. Il attacha sa lettre à la patte du rapace, lui donna deux miam hibou, lui caressa la tête, puis elle s'envola en direction de l'Australie. Il se demanda comment ses petites bêtes pouvaient tenir et faire d'aussi longues distances en si peu de temps et simplement à l'aide de leur petites ailes. Mais ses pensées changèrent rapidement pour repenser à l'étrange relation qui reliait James à sa cousine.

Des lettres, des lettres et encore des lettres (ft. Nérissa Arcand) 453496alanissa1

J’étais arrivée chez mon père il y a peut-être trois ou quatre jour. Je détestais prendre l’avion! Tous ces gens entasser les uns sur les autres… rien de plus dégoutant! Bref, mes vacances chez mon père ne se limitait qu’à quatre choses : lire, écrire des lettres à mes amis, écouter de la musique et faire des trucs moldus «normaux». Évidemment, me faire bronzer sur le bord de la plage avec un bon livre de Hemingway était l’une de mes activités favorite. Toutefois, ce matin, lorsque je me suis éveillée, il y avait un hibou à ma fenêtre. J’ai sauté du lit pour prendre le parchemin qu’il avait déposé sur le rebord. En le déroulant, un sourire niait apparu sur me visage que je fis disparaitre immédiatement… qu’est-ce qui me prenait à la fin ce n’était qu’Alan. Il m’avait promis de m’écrire deux fois par semaine sans même que j’aille à le demander. Je pouvais dire ce que je voulais sur Alan mais c’était vraiment un garçon honnête qui n’avait aucun mal à garder ses promesses. Après ma lecture, j’ai roulé des yeux en souriant en coin. C’était bien mon Alan, ça. Mon Alan… cette pensée me fit rire. C’est stupide de penser une chose pareille sachant qu’il y a à peine un mois, il était le mec que je détestais plus à l’école et maintenant… il m’écrivait pour me dire que je lui manquais. J’ai saisi un stylo à encre noir pour écrire à mon tour sur un vieux bout de parchemin que j’avais caché dans ma chambre.

« Cher Alan,

Je suis contente de voir combien tes vacances sont excitantes. Pour ce qui est de Helena et James, peut-être devrais-tu arrêter de t’en faire? Il y arrivera ce qui devra arriver. Ta cousine est une grande fille.

Pour ma part, je viens d’arriver chez mon père. Ça fait du bien, parfois, de retrouver le soleil brulant de l’Australie après des mois dans les nuages pluvieux de l’Angleterre. Mon père était content de me voir… enfin… je crois. Pas très expressif comme monsieur. Enfin bref, depuis que je suis arrivée, j’ai passé à travers tout mes recueil de poèmes achetés dans une petite librairie au centre ville. Beaucoup moins excitant que toi, non? Sinon, hier, j’ai revu des amis de la famille puisque mon père faisait l’un de ces diners ennuyeux dans lesquels il n’y a que des visages étrangers qui affirment me connaitre depuis ma naissance mais de qui je n’ai aucun souvenir. J’ai pensé à toi d’ailleurs. Je me suis bien imaginé de quoi tu aurais eut l’air avec tous ces gens et ces centaines de fourchettes qui ne servent que pour manger les 5 services différents du repas… je pense qu’au moins j’aurais rit pour une autre raison qu’être polie. Je t’avais bien dis que mon été risquait d’être moins excitant que le tien.

Il est 9h30 du matin ici… le soleil est déjà bien haut dans le ciel et c’est impossible de dormir plus longtemps. L’avantage c’est que personne ne me prendra pour un fantôme à la rentrée puisque je récupère déjà mon teint foncé d’australienne. Enfin, n’oublis pas d’arrêter de t’en affaire avec les histoires de James. Elles ne sont pas les tiennes alors profites un peu de tes vacances avant de revenir en Angleterre, idiot.

Tu me manques aussi, je t’aime.
Néri »

Ayant mon hibou dans ma chambre, je me suis occupé de cacheter ma lettre et de la donner au volatile qui s’empresse de prendre son envol.

Il ne lui fallut que peur de temps après l'envoie de sa lettre à sa petite amie, pour qu'elle lui réponde. Le pauvre hibou avait l'air épuisé. Normal. Faire la Russie - Australie à vol d'oiseau ça ne devait pas être de tout repos, surtout lorsqu'on passait au dessus de la mer. Mais, ce n'est pas notre boulot. Il prit sa place, et commença à lui répondre.

"Ma chère et tendre, Nérissa,

D'accord, Helena est une grande fille mais tout de même... Avec mon meilleur quoi... Bon, tu as raison je vais arrêté de m'en mêler. Regarde, tout à l'heure j'ai cru voir qu'ils se tenaient la main et je n'ai pas réagis ! Bref, je vais arrêter de parler d'elle.

Je suis sûr que tu t'amuses bien en Australie, j'ai toujours rêvé d'y aller. On pourra y aller un jour tout les deux ? Et moi je te ferai visiter mon pays !
J'imagine que tu dois t'ennuyer dans ce genre de dîner avec tout ces couverts et plats aux noms imprononçables. J'aurai aimé te faire rire, ton jolie petit rire me manque. Comme ton sourire... Pourrais-tu m'envoyer une photo de toi dans ton prochain hibou ? Je t'en joindrai une si tu le souhaites.

Sinon, en Russie il fait beau, mais pas autant qu'en Australie je suppose. Tu es où exactement là-bas ? J'ai eu un gros trou de mémoire, pardonne moi.

Pour te raconter ma semaine, mardi nous sommes aller à la plage, puis nous avons fait un tour de la ville dans un bus Moldu je sais pas si tu vois ce que je veux dire, puis mercredi nous sommes aller à la plage et le soir on a fait la tournée des bars de la capitale Russe ! Jeudi soir on est aller dans une boîte branchée, mais ne t'inquiètes pas, j'ai été sage. Et aujourd'hui nous sommes aller à la plage et les filles ont fait les boutiques, avec James on s'est contenté de porter leurs affaires. Je t'ai trouvé un cadeau, j'espère qu'il te plaira.

Nous partons le 3 août, ensuite je reste chez ma cousine, Helena.

Je t'aime et t'embrasse,
Alan."

Il prit sa lettre et l'attacha à la patte du hibou grand duc, mais il dormait. Il lui donnerait la lettre une fois qu'il serait reposer.

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