'I miss you' Cairgorm Montain -Carrbridge (feat. Brian)

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Dans le manoir des Black, les jours paraissaient interminables et au bout de quatre ans d’absence, l'ambiance était toujours aussi glaciale. Walburga passait ses journées dans sa chambre à étudier, lire et avait pour seule compagnie son elfe de maison Spouky. Compagnie très bavarde quand les parents de la brune ne se trouvaient pas dans les parages.
Évidemment, l'elfe ne pouvait pas rester des heures et des heures sans rien faire et lorsqu'il repartait, la jolie brune se retrouvait de nouveau seule dans son immense chambre. Tout était effroyablement calme et lors des repas, une atmosphère des plus pesante planait. La jeune fille évitait au maximum de se rendre dans le salon sachant pertinemment que, lorsqu'elle y allait, son père en profiterait pour lui donner une bonne leçon. Maintenant qu'elle était plus âgée, il ne se contentait plus de simple de Doloris mais variait avec des sorts qui ne laissaient pas que des séquelles morales.

Un matin, alors que le soleil venait à peine de se lever, Walburga , encore vêtue d'une longue chemise de nuit, descendit à pas feutrés le grand escalier de marbre pour se rendre à la cuisine. La faim commençait à lui faire tourner la tête et la veille elle n'avait pas eu l'occasion de manger, ses parents avaient un peu trop abusés sur le Whisky pur feu... Une fois au rez-de-chaussé, le petit bras de Spouky l'attira dans le hall.
- Mademoiselle Black, je dois vous dire quelque chose. Mais-ne-le-dîtes-pas-à-votre-père-que-je-vous-l'-ai-dit, ajouta-t'-il précipitamment sans reprendre son souffle. Ses yeux de la taille d'une balle de ping-pong exprimait la frayeur et le désarroi.
- Spouky, grouille toi. Si je mange pas maintenant, je devrais passer par la case 'doloris' pour y aller, répondit-elle en levant les yeux au plafond.
- Votre..votre mère trompe votre père avec un riche sorcier mais j'ignore son nom. Monsieur ne me l'a pas dit. Il voudra certainement lui rendre une visite pas des plus amicale, reprit la petite créature d'une voix fluette.
- Attends, attends. Walburga était complétement perdue, tout se bousculait dans sa tête. - Tu es en train de me dire que ma mère à été voir ailleurs! Mais elle est barge! Il va les tuer tout les deux et.. L'adolescente ne termina pas sa phrase, des bruits de pas lui étaient parvenu aux oreilles.
Son père se dressait au seuil de l'arche du hall d'entrée, le regard rempli de fureur. Il fit un signe de tête indiquant à sa fille de rejoindre immédiatement sa chambre, ce qu'elle fit en moins de temps qu'il ne faut pour dire 'Quidditch'. Des petits cris aigus se faisaient entendre dans toutes les pièces, suivit d'un silence de mort. Il ne fallut pas plus de temps à Walburga pour comprendre ce qu'il venait de se produire. Sponky n'était pas le premier elfe de la famille et il était temps qu'il soit congédié d'une manière radicale. Pour Jude, c'était un jeu de tuer ceux qui lui servait d'esclaves.
Des larmes coulèrent sur les joues de la jeune Black. C'était trop pour elle. Elle acceptait énormément de choses et faisait des efforts pour rien ne laissait paraître mais Sponky était avec elle depuis ses deux ans et son père avait brusquement décidé de lui enlever.

D'un geste machinal, elle se dirigea vers sa table de chevet et ouvrit le tiroir. A l'intérieur se trouvait tout un tas de photos. L'une d'elle attira son attention. Une chevelure rousse et une petite tête blonde dessus. La photo avait été prise lors de sa troisième année à Poudlard, durant les vacances d'hiver. Ce fameux hiver où elle avait rencontré la famille Fireins. Arthur était allongé sur le sol enneigé, Victoria au dessus de son petit frère tenait une boule de neige et l'approchait de la bouche du petit garçon. Quant à Walburga, elle essayait tant bien que mal à aider le petit blond. Comme toutes les photographies du monde sorcier, celle-ci bougeait et malgré qu'il n'y ait pas de son, on pouvait deviner que les trois enfants riaient aux éclats. Pour la seconde fois, elle fut interrompu dans ses pensées. Jude s'avança jusqu'à elle, lui prit la photo des mains et d'un geste lent, la déchira. La jeune fille ravala un sanglot avant que son père ne la propulse contre un mur de la pièce.
- Après Nott, Fireins! Ces sang-de-bourbes! Tu me fais aussi honte que ta mère petite sotte, railla son paternel d'une voix rauque et dure.
- Victoria est une excellente sorcière et Arthur aurait été aussi doué que sa sœur si des gens dans votre genre ne l'aurait pas tué! Il n'avait que sept ans. C'était un enfant. Hurla la brune en se relevant mais à peine debout, son père la gifla avec tant de force qu'elle retomba au sol.
- Encore une parole de ce genre et je te fais subir le même sort que ce maudit elfe! Maintenant habille toi, nous allons rendre une petite visite à nos chers voisins. Je suppose que tu sais pourquoi. Il quitta la pièce et disparu dans le couloir.
Sa joue était endolorie et son crâne saignait mais elle devait faire semblant que tout allait pour le meilleur des mondes. Elle alla dans la salle de bain, se doucha, se vêtit d'une simple robe et des collants de laines ainsi que des bottes puis rejoignit son père qui l'attendait devant la porte d'entrée. Il marchèrent durant une bonne dizaine de minutes puis arrivèrent devant un immense portail noir. Jude le poussa, et une fois devant l'entrée, frappa trois coups. La porte s'ouvrit et le cœur de Walburga rata un bond. Brian...

Brian avait passé son voyage en compagnie d'Helena et faisait de son mieux pour ignorer Walburga, même si c'était très dur. Néanmoins il essayait tant bien que mal de se mettre en tête qu'il avait pris la bonne décision en la sortant de sa vie. Les vacances tombaient vraiment au bon moment ça lui permettrait de se changer les idées, même si l'ambiance n'était pas au rendez-vous dans le manoir Nott, du au divorce de ses parents.

Arrivé sur le quai, Brian y retrouva son père, tout de noir vêtu et la mine froide. Le blondinet était bien évidemment au courant que son paternel trompait sa mère, c'était un vrai Don Juan. Tel père tel fils comme on dit. Par contre il ne citait jamais ses conquêtes, de peur que Mme Nott leur fasse des représailles, même si elle était habituée à la situation. Les deux transplanèrent au Manoir Nott, une grande demeure située dans la région du Cairgorm Monatain à Carrbridge, région très connue des manoirs où plusieurs riches sang purs y habitaient.

Pour ne pas changer, Brian retrouva sa mère buvant son thé, assise sur le canapé d'une position aristocratique. A peine entré, leur elfe de maison, Beugzy, s'empressa de prendre leurs affaires et de ranger les valises de Brian à l'étage. Rien de nouveau chez les Nott.

*

Les jours passaient lentement et Brian s'ennuyait à mourir. Couché sur son grand lit aux couleurs émeraudes, il regardait le plafond tout en lassant son esprit divaguer. Il pensait à ses parents, qui allaient bientôt se séparer, ça lui faisait étrange de se dire qu'il n'allait plus les revoir ensemble. Il pensait aussi à Walburga et Helena. Le blond avait l'impression de ne plus avoir vu la belle serpentard depuis des lustres, si ça se trouve elle l'avait déjà oublié, pas étonnant vu comment il l'avait jetée. Puis il y avait Helena, avec qui il s'était allié secrètement, il espérait que ça n’atteindrait pas les oreilles de ses parents sinon il aurait à goûter au doloris. Il était strictement interdit qu'il côtoie des sang de bourbes, encore moins Gryffondor. Soudain, la porte toqua ce qui le fit sortir de ses pensées. Brian attendit que l'elfe aille ouvrir mais rien ne se passa. Ses parents, eux étaient partis signer des papiers pour le divorce. Au troisième coup sur la porte, Brian soupira longuement puis décida d'aller l'ouvrir.

Quel fut sa surprise quand il vit Walburga en compagnie d'un homme à l'air pas du tout commode, son père évidemment. Le blondinet se demandait bien ce qu'ils faisaient là. Il reporta alors son attention sur la belle brune, et ne pu s'empêcher de sourire en détaillant son visage. A l'instant même il aurait bien aimer l'embrasser, mais son père n'aurait probablement pas apprécier, du tout. De plus il devait continuer à lui faire croire qu'il s'en foutait d'elle, c'était pas en l'embrassant que ça allait marcher. Brian n'eut pas le temps de parler que Beugzy se précipita vers lui.

- Beugzy est désolé monsieur Nott, la vaisselle était très sale aujourd'hui.

Brian leva les yeux ciel. Super, elle va croire qu'on est des porcs, pensa-t-il.

- Que ça ne se reproduise plus sinon tu finis à la casserole!

Pesta froidement le blond avant de reporter son attention sur les Black.

Je suppose que vous êtes là pour mes parents?

Demanda-t-il

Ils ne sont malheureusement pas là mais vous pouvez les attendre, ils ne vont pas tarder.

Dit-il en les invitant à entrer dans le manoir.

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La brune écarquilla les yeux devant la scène. Elle ne pouvait pas être chez Brian! ça devait être un mauvais rêve. Oui, elle allait se réveiller dans son lit à Poudlard et retrouver sa salle commune aux couleurs vertes & argents.
Plusieurs choses lui échappaient. D'abord, son père ne devait-il pas rendre visite au sorcier avec qui sa femme le trompait? Et puis la coïncidence était tout de même assez grosse. Jude allait surement faire d'une pierre, deux coup si Monsieur Nott était en réalité l'amant de la mère de la jolie brune.

Le blond leur expliqua brièvement où se trouvait ses parents et la raison de leur absence puis les invita à rentrer. Le manoir était tout simplement magnifique et la jeune fille était émerveillée de voir une aussi belle demeure. Le manoir de sa famille était certes, tout aussi luxueux mais beaucoup plus sombre. Son regard se posa sur le petit elfe de maison et ne put s'empêcher de penser a Spouky. Jude s'installa dans l'unique fauteuil et la Serpentard dut se résoudre à s'asseoir dans le même canapé que le blond. Elle devait être impassible et ne rien laissait paraître surtout qu'elle était sensé faire croire à son paternel et au jeune homme qu'elle ne ressentait plus rien à son égard. L'elfe prénommé Beugzy amena quatre tasses de thé, en proposa à l'homme, à son maître puis finalement à la brune qui refusa poliment. Pourquoi y'avait-il quatre tasses..La réponse ne mit pas longtemps à arriver. Un jeune homme arriva dans le salon et les saluèrent d'un bref signe de tête avant de disparaître dans le couloir. Ce jeune homme n'était d'autre que l’aîné de Brian, Morgan Nott. Dommage qu'il soit à Poufsouffle.

Après plusieurs minutes de silence extrêmement pesant, le père de Walburga rompit le silence:

- Je me demande ce que ma fille à pu vous trouver Monsieur Nott

, déclara-t'il sèchement en regardant de haut en bas le blondinet.

Votre frère, d'accord mais vous..

- Un blaireau, bien sur.

Se dit la verte & argent à elle même.

- Plait-il?

Répondit-il avec un sourire mauvais. L'homme cachait très bien son jeu. Il faisait croire aux autres sorciers que sa petite vie était on ne plus parfaite et qu'il était extrêmement heureux avec son épouse et sa fille. Foutaise.

- Vous avez raison père, mais il faut se contenter de ce que l'on a

En disant cela, Walburga n'avait pas quitté des yeux le jeune homme. Ses propos n'allait absolument pas avec la manière dont elle le regardait. Elle le dévorait littéralement du regard.

Les Black furent accueillis dans le salon, Brian se retrouva à coté de Walburga dans le même canapé, alors que son père avait prit le fauteuil principal. Le jeune serpentard se sentait vraiment mal à l'aise, il devait avoué que le père de Wal lui fichait la chair de poule. Il avait une furieuse envie de tourner son regard vers elle mais devant celui de son père, il préféra se raviser. Puis, histoire de ne pas arranger les choses, son frère Morgan débarqua. Il ne savait même pas qu'il était dans le manoir tellement il est invisible. Brian se pinça la lèvre à la remarque du père Black, quel crétin.

- Ah, parce que vous croyez qu'il se passe quelque chose entre moi et votre fille?

S'esclaffa Brian.

Ne le prenez pas mal mais je vise plus haut, moi. Et quand à ce qui me sert de frère, je ne suis même pas sûr qu'il sache ce que c'est vraiment, une fille.

Il se tourna vers Morgan, un sourire goguenard sur le visage.

D'ailleurs, tu as déjà eu l'occasion d'en approché une à moins de 20 mètres? Tu le peux aujourd'hui mais évite de trop la reluquer quand même, son papa est là et ça serait ballot qu'il prenne les Nott pour des pervers.

Devant ce ramassis de raillerie, Morgan bougonna un "ferme là Brian" comme il le fait toujours, puis repartit dans sa chambre. Les deux frères étaient comme chien et chat, ils ne s'entendaient pas du tout. De plus la remarque de Walburga provoqua en Brian un sentiment qu'il n'avait pas ressentis depuis longtemps, de la jalousie, ce qui le rendait encore plus désagréable.

- Ah les poufsouffles, des âmes si sensibles...

dit-il le sourire aux lèvres

Beugzy, va donc resservir nos invité au lieu de rester planté là.

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Brian avait de la répartie, c'était une bonne chose mais il fallait être complétement fou pour répondre de la sorte à Jude Black et puis dire qu'il visait plus haut, quel culot! Les Black était une famille de Sang-purs depuis des lustres et ce crétin se permettait de dire ça! Il voulait jouer, très bien. Quand Morgan repassa, Walburga lui adressa un sourire aguicheur puis reporta son attention sur le beau blond.

- Tout le monde sait que les Nott sont des pervers. Mon père est bien placé pour le savoir et moi aussi soit dit en passant. D'ailleurs il faudrait quand même que je remercie ton frère, il à été très compréhensif avec moi l'autre soir

rétorqua la jolie brune d'une voix mielleuse. Bien évidemment, elle mentait. Plutôt mourir qu'approcher un Poufsouffle bien que celui-ci soit particulièrement à son goût. Ça devait être dans les gènes chez les Nott. Son paternel la fusilla du regard lorsqu’il comprit l'allusion et elle savait déjà ce qui l'attendait en rentrant.

Jude se contentait de fixer Brian, tournant dans une main le verre de Whisky pur feu que l'elfe venait de lui apporter, et tapotant de l'autre le bras du fauteuil. Il fallait avouer qu'il était impressionnant et qu'il ne manquait pas de classe. Ça, c'était aussi dans les gènes des Black. La jeune fille s'approcha du jeune homme et posa la main sur sa cuisse.

- Si tes parents n'arrivent pas bientôt, mon papa va s'impatienter et là ça va pas être joli à voir mon chou

dit-elle en prenant la voix d'une petite fille tout en secouant la tête de haut en bas pour affirmer ses propres paroles. Elle se moquait de lui et elle se doutait qu'elle ne le laissait pas aussi indifférent qu'il ne le laissait paraître.

- Dis, tu voudrais pas me montrer les petits coins, ça serait ado-rable.

Une fois au manoir des Black, elle allait se faire tuer par son père mais Brian lui avait tellement manqué, il fallait bien qu'elle en profite et puis elle profiterait de l'occasion pour lui faire croire qu'elle été passé à autre chose. Et puis elle devait aussi lui faire croire que sa relation avec Steven n'était pas qu'un simple arrangement.
D'un autre côté, elle mourait d'envie de l'embrasser et tout ce qu'elle avait fait avec le beau Serpentard lui revenait petit à petit en tête.

Brian comprit rapidement la raison de leur visite, son chère papa avait surement du fricoter avec Mme Black. Ça lui faisait étrange de penser que son père avait pus avoir une relation avec la mère de Walburga alors que lui aimait, justement, Walburga. Le blond faisait de son mieux pour garder son calme mais ça n'était pas gagner. Ces deux fous de Black le rendaient... complètement dingue. Déjà le père pas capable de tenir sa femme correctement, puis Walburga qui déblatérait des choses sur Morgan, qui avaient intérêt à être fausses, sinon il ferait un massacre Nott/Black et ça serait pas beau à voir. De plus, la main de la brune sur sa cuisse ne le laissait pas indifférent. Le serpentard pinça ses lèvres, exaspéré.

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles

articula-t-il les mâchoires serrés. Le blond posa alors son regard sur papa Black, un sourire faux sur le visage.

Puis-je montrer à votre fille les petits coins? Ca serait dommage qu'elle lâche tout ici, en plein dans le salon. Pas classe du tout.

Son faux sourire se transforma rapidement en un sourire narquois dont il avait bien le secret. Il risquait de se prendre la raclée de sa vie venant de son père mais il s'en fichait pas mal, c'était tellement amusant.

Suivie de Walburga, les deux serpentards montèrent en silence à l'étage au dessus et passèrent dans plusieurs couloirs avant que Brian se retourne enfin vers elle, pour la pousser violemment contre le mur.

- C'est quoi ce bordel, tu m’expliques?

Pesta-t-il à son encontre tout en se rapprochant dangereusement d'elle et bien décidé à savoir ce qu'elle mijotait.

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La brune ne prit même pas la peine de répondre à la remarque plus que déplacée qu'il venait de faire. Les Black étaient peut-être fous mais les Nott aussi. En tout cas le blond l'était, c'était certain. Il fallait être dingue pour dire ce genre de chose devant Jude.
L'homme acquiesça puis les deux serpentard se dirigèrent à l'étage supérieur. On pouvait presque s'y perdre dans ce manoir avec tout ces couloirs et toutes ces portes. Alors que la brune s’apprêtait à ouvrir la porte, le jeune homme la poussa violemment contre le mur bien décidé à savoir ce qu'elle avait en tête.

- Quel bordel Nott.

Demanda t'-elle en le fusillant du regard. Il se prenait pour qui à la traiter de cette manière. Quel crétin!

- En plus je vois pas en quoi je devrais te rendre des comptes, j'en ai plus rien à faire de toi et j'ai le droit de faire ce que je veux, avec qui je veux que ça te plaise ou non. Maintenant si tu voudrais bien te bouger..parce que là c'est un peu urgent

mentit-elle. En réalité elle n'avait absolument pas envie d'y aller mais elle avait besoin de se retrouver seule, avoir un peu de répit. Voir son père et le garçon qu'elle aimait encore dans la même pièce à se lancer des pics était vraiment lourd.

Quoiqu'il en soit c'était plutôt mal parti. Apparemment le beau blond n'avait aucune envie de la laisser partir et si il ne s'éloignait pas dans la seconde qui allait suivre, il y avait de fortes chances qu'elle l'embrasse ce qui ferait tomber à l'eau son plan et le petit arrangement avec Steven. D'un autre côté, elle en crevait d'envie et il devait s'en douter ce qui était très très mauvais. La jeune fille menait une lutte acharnée pour ne pas lui sauter au cou. Il fallait juste qu'elle l'imagine avec des furoncles sur le visage pour être dégoutée ce qui lui fit faire une grimace.

Walburga se jouait de lui et Brian commençait à perdre patience. Pour l'empêcher de partir, il bloqua ses poignets sur le mur du couloir, la belle serpentard était maintenant immobile et Brian sourira de satisfaction. Il commençait petit à petit à passer outre le pacte qu'il avait avec Helena pour oublier Walburga, mais maintenant qu'elle se retrouvait sous ses yeux, c'était beaucoup trop dur. Néanmoins il se contrôla pour ne pas lui sauter dessus, il imaginait son père qui était juste à l'étage du dessous ce qui le calmait de suite.

- Ma petite Wal...

dit-il d'un ton carnassier.

Ici tu es chez MOI, alors c'est MOI qui décide. Si je te demande de me dire la raison de ta visite avec ton fou de père et d'avoir des explications sur Morgan et le "il à été très compréhensif avec moi l'autre soir", TU EXPLIQUES, point!

Brian commença rapidement à s’énerver à l'idée qu'il ai pu se passer quelque chose entre elle et Morgan, mais se rassurait en se disant qu'elle avait annoncer ça pour le faire rager. Il sentait Walburga se débattre pour qu'il la lâche, le blond resserra alors ses poignets, quitte à lui faire mal.

- Tu ne bouges pas, tant que je n'ai pas d'explications...

il se reprocha lentement de ses lèvres, à quelques centimètres de celles-ci, il susurra,

tu es à ma merci.

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La distance entre les deux Serpentard était quasi inexistante et la brune restait de marbre devant le blond, enfin, elle l'était en apparence. Il ne fallait pas qu'elle le lui montre mais si ils restaient là encore longtemps, elle craquerait la première. Comme toujours. Brian reprenait les mauvaises habitudes en l’appelant comme cela et elle se contenta de lui lancer un regard noir.

- Tu te prends pour qui à parler de lui comme ça espèce de crétin

lui cracha la jolie brune. Il n'avait pas tord mais ce qu'il se passait dans le manoir des Black restait dans le manoir des Black. Rien ne devait en sortir au risque de ternir l'image de son père et par conséquent, celle de toute sa famille.

- Apparemment ton père est tombé sous le charme d'une Black. Je le comprend tout à fait, vous êtes si faibles

railla-t'-elle.

- Pour ton frère, j'ai rien à dire Nott. Je suis assez grande pour faire ce que je veux... Qu'est-ce que ça a été simple de vous mettre tout les deux dans mon lit! Franchement je pensais qu'il résisterait plus mais je me suis trompée, dommage

reprit la Serpentard avec un ton faussement désolé.

Puis le jeune homme se rapprocha encore plus près de son visage, à à peine de quelques centimètres de ses lèvres. Il fallait juste qu'elle fasse de même pour rompre cet espace mais non, elle n'allait pas l'embrasser...pourtant c'est tout ce qu'elle pouvait faire. Elle ne pouvait ni bouger, ni faire quoique soit d'autre. Oui, elle était en quelque sorte à sa merci. " Profite bien idiot, ça ne va pas durer longtemps", pensa t'-elle. La brune captura alors les lèvres du beau blond et n'hésita pas à intensifier le baiser.

La situation était exquise, depuis le temps que Brian avait envie de se retrouver aussi proche d'elle, de pouvoir sentir son parfum à nouveau, d'entendre sa voix...oula, il commençait à s'égarer et oublier son but. Maintenant il avait sa confirmation, son père et la mère de la jeune Black avaient donc une liaison, intéressant. C'est vrai que c'était dur de résister au charme des Black, Brian comprenait bien son petit papa sur ce coup. Puis, ce fut une agréable surprise quand la brune captura ses lèvres, les deux prolongèrent le baiser un long moment. Brian défit son emprise pour caresser le long de ses bras et poser ses mains sur sa taille. Et juste au moment où elle s'y attendait le moins, il stoppa le baisé.

- Ton père est un fou, c'est un fait.

Dit-il avec un sourire narquois.

Hum... apparemment mon père est tombé sous le charme d'une Black. Je le comprends tout à fait, vous êtes si aguicheuses.

Railla le blond en tourna sa phrase en dérision.

Puis pour l'idiot qui me sert de frère, je suis sur que tu mens, tu ne ne serais jamais capable de te faire un poufsouffle. Je commence à te connaître depuis le temps ma petite Wal.

Il la regarda dans les yeux, un air triste sur le visage

ma pauvre, tu es encore amoureuse de moi, ça se voit. Tu dois avoir le coeur brisé donc tu mets ton masque de petite poupée frigide pour faire croire que rien ne t'atteint. C'est tellement...

il hésita un long instant, son air triste se transformant rapidement en une mimique moqueuse

...Pitoyable!

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Le baisé était exquis, encore plus que les précédents. C'était peut-être dû au fait que cela faisait un long moment que cela n'était pas arrivé. Le beau blond lui rendit son baisé tout en caressant les bras de Walburga et s'arrêter sur sa taille ce qui eut l'effet de provoquer des millions de frissons sur tout son corps.
La brune ne put s'empêcher de souffler quand Brian détacha ses lèvres des siennes. Il avait été clair la dernière fois qu'ils s'étaient vu mais ce qu'il avait dit à sa petite Gryffondor n'arrêtait pas de lui revenir en tête. Elle avait certainement mal comprit. Maintenant qu'elle y réfléchissait bien, c'était plus que plausible sinon il n'aurait pas cet air moqueur qui plane sur son visage.

La Serpentard ne prit pas la peine de réfléchir et mit une énorme gifle au blond. Il allait beaucoup trop loin et personne n'avait jamais osé faire de telles remarques sur elle et sa famille.

- Mais c'est toi qui est pitoyable Nott! Personne n'a jamais autant manqué de respect à ma famille et toi, un petit sorcier d'une famille pittoresque,se permet de le faire

Répondit-elle avec un ton dédaigneux. Des bruits de pas attirèrent son attention; Morgan venait de refaire immersion dans le couloir. Il tombait vraiment à pic cet idiot de Poufsouffle. Elle fit un sourire aguicheur à Nott n°1 puis se dirigea vers son frère et sans qu'il n'eut le temps de faire quoi que ce soit, l'embrassa langoureusement. A première vu ça n'avait pas l'air de lui déplaire. Après ça le pauvre garçon avait l'air complétement perdu.

- Allons mon chou, faut te remettre de tes émotions. C'est rien comparé à la dernière fois dans la salle sur demande

dit-elle en faisant un clin d’œil au jaune & noir. Il ne devait absolument rien comprendre mais ne rétorqua rien et repartit dans la direction opposé. La jeune fille fit volte-face pour reporter son attention sur Brian.

- Encore amoureuse? Tu crois?

Reprit-elle avec une mimique moqueuse.

Brian avait réussi à énerver Walburga, d'un côté il ne fallait pas grand chose. Il se frotta la joue suite à sa gifle, il l'avait bien chercher. Le serpentard ne pensait absolument pas ce qu'il disait, le blond voulait juste la mettre en colère, et surtout qu'elle comprenne bien qu'il ne ressentait plus rien pour elle, même si c'était tout le contraire. Mais soudain, elle fit une chose qu'il ne réussit pas du tout à digérer. Quand Morgan passa dans le couloir, Brian vit avec horreur Walburga l'embrasser à pleine bouche, ce qu'elle lui dit le perturba beaucoup. Et si il se passait vraiment quelque chose entre elle et son frère? Ou alors se jouait-elle simplement de lui. Brian ne chercha pas plus loin et une fois le baisé fini, il s'avança vers son frère à qui il mit une droite monumentale. Suite à ça il se retourna avec fureur vers Walburga.

- Dégage de chez moi, toi et ton cinglé de père, je veux plus voir ici.

Pesta-il les yeux noircit de colère. Voir Walburga embrasser quelqu'un d'autre le mettait dans tous ses états. Brian avait toujours été possessif et que la fille qu'il aime aille se jeter sur son frère d'une telle manière ça le faisait sortir hors de ses gonds.

t toi Morgan, on réglera ça plus tard...

menaça le blond en le fusillant du regard.

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Le blond avait réagit au quart de tour suite au baisé que Walburga avait échangé avec le Poufsouffle. Il l'avait bien cherché ce crétin en critiquant les Black! En revanche elle ne pensait pas qu'il irait jusqu'à mettre une telle droite à son frère, ce n'était qu'un simple baisé. Brian était jaloux, c'était plus que sûr sinon il ne l'aurait pas frappé, pas JUSTE pour ça.
Instinctivement elle se dirigea vers le jaune & or qui était par terre puis l'aida à se relever. Son nez était complétement cassé et du sang s'écoulait tout le long. Brian ne l'avait pas loupé!

- Mais c'est toi qui est cinglé

hurla la jolie brune quelque peu retournée par ce qui venait de se passer. La jalousie du Serpentard n'était pas anodine mais alors pourquoi il lui faisait comprendre qu'il n'avait jamais rien éprouvé pour elle?

- Tu es jaloux c'est ça! Avoues-le Nott et puis de toute manière ça crève les yeux. Maintenant tu sais ce que je ressens quand tu es avec cette sang-de-bourbe de Brighton

dit-elle dans un murmure à peine audible.

Voir le garçon qu'elle aimait être avec d'autres filles la faisait bouillir de l'intérieur et encore plus quand la nouvelle conquête du jeune homme se trouvait être Helena. Elle avait des envies de meurtre dès que l'une d'elle s'approchait d'un peu trop près sauf que maintenant elle devait le cacher, ne rien laissait paraître. Tout ça à cause de sa fiche réputation et ce fichu pacte avec Krum.

Brian avait du mal à contrôler sa colère et faisait de son mieux pour ne pas redonner un coup de poing à son frère. Quand Walburga l'aida à se relever Brian souffla de rage et serra les poings pour se contrôler. La sentiment de jalousie était bien l'un des pire sentiments, on se sent frustré en colère et triste à la fois. Brian voulait la belle serpentard pour lui tout seul, il avait peur qu'elle lui échappe. Mais d'un autre côté, il devait aussi la laissée partir...Son coeur se réchauffa un peu quand elle mentionna indirectement Helena, elle aussi était donc jalouse, c'était déjà ça. Sans réfléchir, il prit la main de la serpentard puis l'emmena sans vraiment lui demander son avis dans sa chambre.

- Toi, tu restes là.

Pesta-t-il à l'encontre de son frère toujours dans le couloir.
Une fois la porte de la chambre passée. Brian s’avança vers Walburga, décider à lui dire des choses qu'il ne pensait absolument pas.

- Ecoutes moi bien: je-ne-suis-pas-jaloux

fit-il en articulant bien ses derniers mots.

Il ne se passe strictement plus rien entre nous, d'ailleurs il faudrait sérieusement que t'arrêtes de te faire des idées et passer à autre chose. Comme moi par exemple. Il y a cette fille...

Brian n'en revanait pas de dire un mensonge aussi gros, mais c'était le seul moyen pour qu'il puisse peut-être enfin l'oublier, et qu'elle fasse de même.

Voila je suis amoureux d'une fille

lâcha-t-il de but en blanc, tout en prenant soins d’éviter le regard perçant de la brune.

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Walburga ravala difficilement sa salive. Brian était quoi?..Amoureux d'une autre fille. Non elle avait certainement mal comprit, il y avait une erreur. C'était impossible. Il ne pouvait pas avoir tout oublier aussi facilement..ou peut-être que si. La brune restait stoïque et aucuns sons ne sortait de sa bouche. Tout ce qu'elle pouvait faire était de le regarder dans les yeux alors qu'elle sentait peu à peu les larmes monter. Elle ne pou-vait pas pleurer devant lui!

Non seulement il ne l'aimait plus mais en plus son père allait lui faire passer un très mauvais moment à cause du blond. Mais qu'elle idiote! Pourquoi fallait-il toujours qu'elle tombe amoureuse? Elle bouillonnait littéralement et ne contrôlant plus rien, les larmes se mirent à couler toutes seules. Elle en avait sa claque de faire semblant de ne rien ressentir, que rien ne l'atteignait alors que c'était tout le contraire.

- Pardon?

Réussit-elle à articuler

- Tu me demandes d'arrêter de me faire des idées et de passer à autre chose! Figures toi que j'ai essayé mais j'y arrive pas. Même quand je suis avec quelqu'un d'autre je n'arrête pas une seule seconde de penser à toi Brian alors NE ME DIS PAS que je dois t'oublier.

Dit la brune entre deux sanglots, le regard haineux.

- Tu sais ce que c'est le pire dans tout ça? C'est que mon père va me tuer maintenant qu'il est courant que je suis amoureuse de toi, me tuer. Ah oui, une dernière chose. Je n'ai jamais rien fait avec ton frère, je ne suis pas une trainée

lui cracha la Serpentard.
Elle s'avança ensuite vers la porte pour rejoindre son père et quitter cette maison de fou. Pour en regagner une autre, certes, mais au moins elle ne verrait plus Brian.

Brian déviait le regard du mieux qu'il pouvait, il était en train de détruire tout soupçon de relation qu'ils pouvaient avoir. Il était en train de tout gâcher. A quel prix? Son statut de Don Juan, auquel il tenait beaucoup. Le serpentard faisait aussi ça pour Walburga, il savait que si son père était au courant pour eux, elle passerait un sale quart d'heure. Pour la réaction de Walburga, il s'attendait à son indifférence totale, comme elle le fait toujours. Mais pourtant, au grand étonnement du blond, elle enleva son masque froid pour enfin dire tout ce qu'elle ressentait. Tout ce qu'il rêvait d'entendre de sa part en somme. Le fait d'imaginer papa Black la torturer du à leur relation et sentiments le rendait horriblement en colère. Voir Walburga dans cet état lui fit un peu comme l'effet d'un poignard dans le ventre, c'était horriblement douloureux. Il voulut la rattraper, pour lui dire que ça n'était pas vrai, qu'il était amoureux d'elle et personne d'autre mais n'eut pas le temps car la serpentard prit de suite la porte pour rejoindre son père. Brian ne savait plus quoi faire. Avouer à Walburga ses vrais sentiments, quitte à se qu'ils se fassent chacun tuer par leurs parents et perdre leur réputation ou faire comme s'ils s'étaient oublier et semblant de ne plus rien ressentir alors que c'était tout le contraire.

Le blond accéléra le pas pour rejoindre les Black dans le salon avant qu'ils ne partent. Une fois arrivé, il vit Walburga et son père déjà debout, prêts à quitter les lieux.

- Attendez! Monsieur Black, avant de faire des conclusions hâtives sur ce qui pourrait ou pas se passer entre moi et votre fille, laissez moi être clair. Walburga ne ressent strictement rien pour moi, elle me l'a dit à mainte reprise mais je n'en ai fait qu'a ma tête en croyant que j'avais une chance avec elle...Je pense que vous n'avez pas de soucis à vous faire, c'est bien la fille de son père.

Déclara-t-il en encrant ses yeux dans ceux du père Black. Il ne voulait pas que Walburga paye pour tout ça. Alors il faisait de son mieux pour effacer les craintes de son père, comme quoi elle pourrait tomber amoureuse et avoir des sentiments.

Croyez-moi, elle ne m'aime pas et me l'a très bien fait comprendre.

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Pourquoi venait-il de prendre en sa défense? Pourquoi venait-il de mentir en disant que les sentiments qu'il ressentait ne marchait qu'à sens unique? Il y a peine une minute Brian lui avait clairement dit qu'il en aimait une autre, qu'elle n'était absolument rien pour lui et à présent le jeune homme était en train d'inventer le plus gros des mensonges pour éviter que la brune reçoive une bonne correction pour une fois de plus, lui remettre les idées en place.
Cela ne lui apportait aucun intérêt de la défendre en mentant et tout le monde savait que Nott ne faisait rien gratuitement ou par simple gentillesse!

Walburga lui lança un regard interrogateur tout en sachant comment son père allait réagir vis-à-vis de ce que venait de déclarer le blond. Il n'était pas idiot au point d'avaler ça d'autant plus que la jolie brune lui avait dit toute la vérité. En plus de ça le jeune Nott restait le fils de l'amant avec qui Clarissa, sa femme, le trompait et il ne tolérait déjà pas que sa fille puisse l'aimer mais il ne digérerait pas que les sentiments soient réciproques.
L'homme, la mâchoire crispée, les bras tendu le long du corps, encra son regard dans celui du jeune homme qui lui faisait face.

- Si vous approchez ne serai-ce qu'une seule fois ma "fille", vous subirez la même chose que votre tante...La sœur de votre très chère mère

Dit-il d'une voix rauque puis il se tourna vers Walburga qui restait relativement sereine compte tenu de la situation puis il la gifla avant d'ajouter:

- C'est valable pour toi aussi petite sotte!

On ne pouvait pas mentir à un Black.

- Dîtes à votre père qu'il me retrouve dans l'allée des Embrumes le jour de la rentrée.

Il fit volte-face et tourna la poignée puis disparut derrière la grande porte d'entrée. La jeune fille adressa un dernier regard plus haineux qu'autre chose au blondinet avant de quitter le manoir.

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