Les vacances de Pâques venaient de s'achever, et c'était en trainant des pieds que les élèves allaient en cours. 

Lorcan faisait parti de ces élèves qui auraient préféré rester en vacances une semaine de plus. Pas qu'il ne voulait pas travaillé, non, mais le jeune homme avait passé une si bonne semaine chez les Weasley qu'il aurait voulu en profiter encore quelque temps. 

Le jeune homme parti en direction de la bibliothèque, dans l'optique de trouver Néri, sa meilleure amie. Lorcan n'avait pas eu l'occasion de lui reparler après le mariage de Teddy et Victoire, et il avait donc une masse de choses à lui raconter, et avec un peu de chance il trouverait la brune au milieu des livres. 

Il était tard, la bibliothèque n'allait surement pas tarder à fermer, mais Lorcan ne voulait pas renoncer à trouver Nérissa. 

Le Serdaigle pénétra dans la bibliothèque, et fut étonné de voir autant de personnes à cette heure-là de la journée. Quoique après réflexion, les cinquièmes année ainsi que les septièmes devaient travailler d'arrache-pieds pour réussir leurs examens, et donc le lieu était monopolisé le plus longtemps possible par les élèves. 

Lorcan chercha sa meilleure amie des yeux, mais ne la trouva assise à aucune table. Il s'éloigna un peu dans les rangées moins bondées, car connaissant la demoiselle, elle serait surement seule. Le jeune homme aperçut une jeune femme qui nettoyait les étagères et les livres, et fut ravi de voir qui c'était. Ah ! Cette fille, une vraie plaie ! Lorcan se rapprocha d'Alice Flint-Fletchley. Il allait bien s'amuser avec elle, depuis le temps.

-Alors comme ça on utilise un sortilège au lieu d'utiliser ces bols vieux chiffons ? dit-il d'un ton accusateur. -Je ne pense pas que notre chère bibliothécaire appréciera.

La jeune femme lui lança un regard noir, et tenta de l'ignorer. 
Discrètement, Lorcan lança un sort un peu plus loin, faisait apparaitre un gros tas de poussière sur les livres que la jeune femme venait de nettoyer. 

-Dis donc, mademoiselle la préfète ne fait pas très bien son travail. dit-il en montrant le gros tas de poussière qu'il venait de faire apparaitre. 

Certes, ce n'était pas très mature de sa part, mais avec la Poufsouffle, c'était différent. Elle prenait un tel plaisir à lui faire des crasses depuis leur entrée à Poudlard, que ça en été devenu un jeu entre eux. De plus, Lorcan n'avait pas digéré la dernière mauvaise blague de la demoiselle. 

Alice le regarda d'un œil mauvais, car même si elle n'avait pas vu le Serdaigle lancer son sort, il ne faisait aucun doute qu'elle avait des gros soupçons.

-Oh, quel dommage, elle vient de revenir, tu pourras plus utiliser de sortilèges pour t'aider. T'en as bien encore pour deux heures.  

Alice scrutait toujours l’immense étagère qui maintenant scintillait de mille feux, elle était fière d’avoir eu le temps de lancer son sort, cela lui permettait non seulement d’avoir moins de travail et en même temps, de finir son heure de colle plutôt que prévu. Un large sourire était dessiner sur ses lèvres mais celui-ci s’estompa très vite quand elle entendit une voix familière qui lui était adresser.

« Alors comme ça on utilise un sortilège au lieu d'utiliser ces beaux vieux chiffons ? dit-il d'un ton accusateur. -Je ne pense pas que notre chère bibliothécaire appréciera. »

La jeune fille lança tout d’abord un regard noir sur son interlocuteur. Pourquoi venait-il lui parler ? Après tout ce qu’elle lui avait fait, quelqu’un de normal l’aurait fuit comme la peste. Alice décida de l’ignorer, pour éviter d’engendrer un quelconque problème, qui l’a mettrait elle et lui dans de sales draps. Elle continua donc à faire ses affaires sans lui prêtait une once d’attention… Cela avait dû déplaire au jeune Serdaigle, puisque quelques secondes plus tard, l’étagère que la jeune fille avait tant eu de peine à la dépoussiéré s’était retrouver ensevelit de poussière encore pire qu’à son origine. La Poufsouffle n’en croyait pas ses yeux, d’abord étonné de voir ça elle s’imagina une ancienne farce d’un ancien élève mais après mûre réflexion, elle comprit, elle se retourna machinalement vers Lorcan qui dans la foulé lui sortit.

« Dis donc, mademoiselle la préfète ne fait pas très bien son travail. »

Alice n’en croyait pas ses oreilles ? Il venait à la bibliothèque l’embêtait et en plus de cela il l’a nargue verbalement. La jeune fille tenta de se contenir intérieurement, elle ne voulait plus être la méchante Poufsouffle de 5eme année qui passe son temps à faire la "Bad Girl" auprès de tout Poudlard. D’ailleurs elle n’était plus aussi mauvaise qu’avant. Mais pas de chance pour Lorcan aujourd’hui déjà mal luné par cette ancienne heure de colle, elle allait passer ses nerfs sur lui.

« Oh, quel dommage, elle vient de revenir, tu pourras plus utiliser de sortilèges pour t'aider. T'en as bien encore pour deux heures. »

C’était les mots de trop… Alice qui bouillait, jeta par rage le chiffon qu’elle tenait fermement dans ses mains et s’approcha du Serdaigle. D’une voix qui respirait la haine, elle lui dit tout en ne le lâchant pas du regard.

« Tu te crois malin, Dragonneau ? Il faut d’applaudir pour ton geste de première année, qui découvre comment faire chier le monde avec sa baguette !!!! Je ne te pensais pas aussi débile que ça. Tu sais quoi maintenant, débrouilles toi pour m’arranger ça sinon j’irai me plaindre, Monsieur le Préfet ! »

Alice était devenue un peu plus calme, du moins en apparence. Lorcan et elle c’est une longue histoire. Depuis leur début dans l’école de sorcellerie, un jeu entre eux s’était installé, un jeu qui prenait vite de l’importance dans leur vie d’écolier, les blagues qui se faisaient, si le mot blague et le bon terme, n’étaient pas si tendre que ça. La poufsouffle s’était remémoré quelque crasse qu’elle lui avait faite. C’est vrai elle n’a pas toujours était sympathique avec lui, mais elle, de son côté elle prenait ça comme un amusement, pensait comment le Serdaigle réceptionnait ses blagues était le dernier de ses soucis. Les yeux d’Alice prirent une tournure plus douce, elle lui dit d’un ton plus posé.

« Ecoute si c’est pour te vengé des choses que je t’ai faîtes, sache que j’essaye de changer, je ne m’excuserai pas, parce-que j’estime de ne pas avoir l’entière faute. Toi aussi tu m’as renvoyé très souvent la balle. Maintenant si tu veux quelque chose de plus sensass, je te propose un duel comme ça nous seront quittes ! »

Ce n’était pas vraiment ça que la jeune Poufsouffle avait prévu de dire, mais maintenant que cela été fait, il lui rester plus que d’assumer ses dires.

Le comportement de Lorcan avait mis en colère la jeune Poufsouffle. Aux dires du jeune homme, Alice jeta son chiffon sur le sol et commença à s'énerver sur lui, telle une harpie.

-Tu te crois malin, Dragonneau ? Il faut d’applaudir pour ton geste de première année, qui découvre comment faire chier le monde avec sa baguette !!!! Je ne te pensais pas aussi débile que ça. Tu sais quoi maintenant, débrouilles toi pour m’arranger ça sinon j’irai me plaindre, Monsieur le Préfet ! s'énerva la jaune et noire. 

En soi, elle n'avait pas tort, son attitude était digne d'un première année, voire pire, d'un enfant de six ans. Toutefois, Lorcan ne regrettait en rien son geste, car après tout Alice lui avait fait bien pire. Rien qu'en repensant au jour où elle l'avait enfermé dans les toilettes...

-Plains-toi autant que tu veux, de toute façon tu n'as aucune preuve. De plus, vu que t'es en colle, ils penseront que c'est un moyen pour te défiler. lui rétorqua le Serdaigle sur un ton des plus calmes et réfléchis. 

Alice sembla prendre sur elle, et décida de se calmer.

-Ecoute si c’est pour te venger des choses que je t’ai faîte, sache que j’essaye de changer, je ne m’excuserai pas, parce que j’estime de ne pas avoir l’entière faute. Toi aussi tu m’as renvoyé très souvent la balle. Maintenant si tu veux quelque chose de plus sensass, je te propose un duel comme ça nous seront quittes !

En entendant les paroles de la Poufsouffle, Lorcan se mit à sourire. Elle, changer ? Il n'y croyait pas une seule seconde. Alice était toujours la première à lancer de fausses rumeurs, ou faire des coups bas à quiconque lui plaisait.

-C'est vrai qu'un peu de changement ne te ferait pas de mal, et j'assume ma part de responsabilité dans ce que tu dis. Mais sérieusement, toi, changer ? Pas plus tard qu'hier j'ai entendu une rumeur sur Rose et moi-même, et bizarrement je ne te pense pas innocente. répliqua-t-il. 

À vrai dire, il ne savait pas qui était à l'origine de cette fausse rumeur, mais faire porter le chapeau à son interlocutrice était beaucoup plus facile que perdre son temps à rechercher la bonne personne. 

-Un duel ? Vraiment ? Je ne voudrais pas prendre le risque de te blesser et de défigurer ton beau visage. Mais si t'insistes, pourquoi pas, à toi de voir.

La réaction de la demoiselle ne se fit pas attendre, et les deux sorciers se mirent vite d'accord. 

Quelques secondes plus tard, la bibliothécaire -qui était revenu depuis le temps-, se mit à les disputer en disant qu'ils parlaient trop fort, et qu'il ne fallait pas déranger les élèves en retenue.

-Récurvite lança le jeune homme sur l'étagère qu'il venait de salir. -Allez, je te laisse finir, ce fut un plaisir de discuter avec toi. conclut-il hypocritement. 

Alice le regarda avec des yeux ronds, ne comprenant surement pas pourquoi Lorcan venait d'agir de la sorte, et à vrai dire, lui-même ne le savait pas.  
Sans s'attarder davantage, Lorcan ressortit de la bibliothèque, toujours déterminé à trouver la personne qu'il cherchait.