Millicent se tenait assise à côté de son amie Victoria qui d’ailleurs ne parlait toujours pas avec elle, et était constamment tournée de l'autre côté. Elle se tenait face a son assiette et discutait avec d'autres serpentard quand McGonagall fit taire la salle entière. Elle avait une mine grave, elle commença a parler
A la fin de son discours, un calme incroyable ce fit entendre. Puis tous les élèves se mirent a parler de la disparition d'Albus Potter. Millicent se fichait bien de ce problème vu qu'elle ne supportait que ceux de sa maison.
- Aller hop un gryffondor en moin, dit Millicent pour rigoler.
Sauf que cette remarque ne fit pas rigoler Victoria. Cette dernière se tourna vers la blonde, elle la fusilla du regard.
- Euh ... désoler Victoria je ne disait pas ça pour toi, s'excusa Millicent, confuse pour son amie.

Neil mangeait tranquillement avec ses amis Serdaigle. La discussion semblait amusante puisque la plus part rigolaient. Soudain, ils entendirent un bruit de couvert suivi d'un long silence. Neil tourna la tête vers où le bruit se trouver. C'était le professeur McGongall qui semblait blanche comme un linge et jamais il ne l'avait vu aussi pâle. Elle commença à leur parler de l’enlèvement d'un élève. Dès que le nom de Albus avait été prononcé, Neil buvait les paroles de la directrice. Quand elle dit qu'il ne se trouvait pas au château et qu'il soupçonnait un enlèvement c'était comme si il avait reçu un violent coup de poing en pleins dans l'estomac. Il avait du mal à respirer. Il ne pouvait pas y croire. Il était tétaniser. Neil ne pleurait pas mais c'était quelque chose de bien pire, tout dans sa tête se chamboulait, son crâne lui faisait atrocement mal à force de réfléchir. Il ne pouvait y croire, Albus ne pouvait avoir disparu. Il avait envie de se lever mais ses jambes ne l'écouter pas. Alors il resta là a écouté les pleurs des autres élèves.

Dimanche, midi. A peine avait-elle vu l'heure que Rose replongea sa tête sous les couvertures dans un grognement menaçant. Comment se faisait-il que des quatre filles présentes dans la chambre, elle soit la seule à apprécier faire une grasse matinée ? Un silence dans leur conversation lui indiqua qu'elles l'avaient bien entendu. Malheureusement -croyant surement qu'elle s'était rendormie- elles repartirent de plus belle. Énervée, la rousse se redressa.

"Non mais dites le si je vous gênes, aussi !"

Un nouveau silence lui répondit et elle put les voir échanger des regards timides, comme si elles ne savaient pas comment agir maintenant qu'elles l'avaient réveillée. Encore plus agacée par leurs yeux de merlans frits, elle balança son oreiller sur la plus proche et se leva pour rejoindre leur salle de bain.

"Vous pourriez quand même avoir un minimum de respect pour le sommeil des autres, grogna-t'elle. C'est pas comme si vous ne pouviez pas aller dans la salle commune pour discuter !"



Elle claqua la porte derrière elle et se glissa aussitôt sous la douche. L'eau chaude qui ruisselait sur son corps eut au moins le mérite de la calmer. Elle ne ressortit qu'une vingtaine de minutes plus tard, habillée, coiffée et légèrement maquillée. Un coup d’œil par la fenêtre la fit soupirer. Le ciel était désespérément gris et aucune touche de bleu ne venait relever le niveau.Ne s'attardant pas plus que nécessaire dans le dortoir, elle descendit directement à la Grande Salle pour prendre le déjeuner. Elle espérait que le temps se maintienne pour pouvoir jouer au Quidditch dans l'après midi.Assise au banc des Gryffons, elle grignota du pain du bout des dents. Elle était perdu dans ces pensées et n'en sortit que quand une fille de quatrième année lui proposa un jus de citrouille. Elle accepta le verre en haussant les épaules en se remémorant qu'elle avait rompu définitivement avec Scorpius la veille...Puis elle sirota la boisson . Il ne pleuvait toujours pas aussi elle engloutit son dessert et s'apprêta à quitter la salle. Avec un peu de chance, elle serait sur le terrain dans dix minutes et...

Et la directrice prit la parole. Son ton était grave et son teint livide. Jamais l'on avait vu McGonagall comme cela. Les nouvelles ne seraient pas bonnes. Plus elle avançait dans son récit et plus l'expression de Rose devenait funeste. Les larmes coulèrent; on lui avait prit son cousin, on lui avait enlevé et Albus pouvait se trouver n'importe où. C'était le deuxième membre de sa famille à qui on faisait du mal. La Gryffondor chercha Victoria du regard. Elle aurait voulu la prendre dans ses bras, lui dire qu' Albus s'en sortirait, que tout irait bien mais même elle n'en n'était pas persuadée.

Elle laissa échapper un cri de douleur comme si on lui avait lancé le sortilège Doloris. Personne ne pouvait le faire souffrir. Elle avait toujours sût le protéger et inversement mais là elle avait échouer. Ses yeux demeuraient vides, sans aucune expression de vie et fixant son assiette. Un silence pesant s’abattait sur la Grande Salle dont le plafond magique était anormalement sombre. Plus un mot ne sortait de la bouche des élèves et des professeurs. La période de calme et de tranquillité était révolue, tout recommencerait comme il y a 23 ans..