❝ Alice Finch-Fletchley ❞Parchemins : 310 Date d'inscription : 25/09/2011 Age : 27 Localisation : Dans les couloirs de Poudlard Humeur : Placide ♥
| Sujet: • Château familiale des Finch-Fletchley [Village du Cambridgeshire] Jeu 10 Nov - 17:18 | |
| Une jeune fille aux cheveux longs était arrivée dans un immense salon, tenant une bouteille de whisky pur-feu à moitié vite dans ses mains, le teint blafard, les yeux rouges, elle se jeta sur un des gros sofa en cuir, balançant la bouteille qu'elle tenait contre une statue qui décorée la pièce, la bouteille se brisa en mille morceaux laissant petit à petit, le peu de liquide qui contenait se vider et s'étaler sur le sol en marbre.
Alice était vraiment très mal, tout autour d'elle bougeaient et prenaient des formes bizarres, bientôt des haut-le-cœur se montrer, elle se leva et se dirigea vers la salle de bain en courant. Non ce n'était l'alcool qui lui faisait cet effet mais ce château, où tout ses souvenirs n'étaient que souffrance et dégoût. Ce château, cette maison, les tableaux, les objets ... sa chambre ... Elle détestait tout ce qui se trouver ici sans exception, sans en savoir la raison.
Une demi heure plus tard elle sorti de la salle de bain, toujours avec ce même teint malade, à chaque fois qu'elle venait ici, elle était bizarre pourtant elle ne savait pas d'où cela venait et c'est bien pour ça qu'elle ne vivait plus dans le château familiale et qu'elle était partie loin de sa ville natale. La jeune sorcière marchait d'un pas feutré, s'avançant dans les couloirs de son château pour rejoindre sa chambre où elle ne dormait plus depuis déjà des années, arrivée devant la porte, elle posa sa faible main tremblante sur la poignet et la tourna, d'un geste brusque la porte s'ouvrit laissant apparaître son ancienne chambre à la décoration d'une petite fille de 5 ans.
Tout était resté comme dans ses souvenirs, rien n'avait bougé de place, elle pénétra alors dans la chambre et regardait tout ce qui se trouver autour d'elle avec une expression de malêtre. Elle ne savait pas pourquoi mais cette chambre qui était son ancienne chambre lui donner un sentiment qui lui faisait froid dans le dos. Toujours en regardant les moindres recoin de la pièce, son regard s'attarda sur son grand lit, elle s'avança vers celui-ci et posa sa main dessus frôlant la soie douce et vieillit par le temps... Elle sursauta une drôle d'image venait d'apparaître dans son esprit voyant les mêmes draps en soie bougeaient et un lointain bruit qui représentait une fille qui pleurait. La respiration d'Alice s'était accélérée, des perles de sueur coulaient sur son visage, l'ambiance de l'image qu'elle venait de voir était si malsain.
Elle ne savait pas du tout de quoi il pouvait s'agir, mais tout ce qui était ici lui faisait peur elle décida de partir d'ici et de ne plus jamais remettre un pieds dans cette chambre. Alors qu'elle s'apprêtait à partir sa coiffeuse l’obnubila, à son plus grand déplaisir elle voyait son corps marchait tout seul et s’avancer vers ce meuble. Elle ne pu rien faire, son corps qui n'était plus totalement en son contrôle mais plutôt au contrôle de ses souvenirs ? Où si ce sont bien ses souvenirs, s'était assit sur le tabouret en face du meuble. Sa main avait attrapé une brosse, sans savoir pourquoi Alice se mit à se brosser ses longs cheveux, son regard n'avait pas quitté l'immense miroir qui était posé sur le meuble. Et d'un coup une voix se fit entendre, Alice ne bougea pas, la voix de la petite fille était si douce qu'elle ne pouvait se permettre de faire comme ci elle n'existait pas... La voix de la petite fille ne cessait de répéter cette horrible chose, avec ce même ton doux et chuchotant:
-Berce-la! Dans son ventre, petite fille, petite mégère . Il est entré, visage obscur, mâle impur. Plus près de toi, laisse pénétrer ses doigts. Elle est sale. Elle a mal. Fenêtres et portes sont fermées, il est entré. Aime-le! Famille sacrée, fermée. Comme une messe, rituel régulier, chaque soir la porte s'ouvre. Maman! elle avait pourtant fait son lit. Maman! Ses draps, son lit sont souillés. Maman... ! Donne-toi à lui ses remords sont des frasques, il te déflore. Donne-toi, mais cri pas trop fort! Ses sales doigts ont taché ton corps. Encore, il te touche, tellement, ta peau est douce.
Sa voix se faisait de plus en plus triste, ont pouvait sentir que ça sortait de ses entrailles. Alice éclata en sanglot. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Qui était cette petite fille? Ses cris se faisaient de plus en plus entendre, elle lui faisait peur. La sorcière jeta la brosse contre le miroir comme-ci celui-ci pouvait faire cesser tout ça. Alice s'étala par terre en pleure .... |
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